Vingt ans après (chapitre 3)
Cela fait un quart d’heure qu’ils se reposent après leurs ébats amoureux. Ils somnolent. Les rapports ont été animés, intenses, sublimes. Il revient à la vie. Il regarde sa femme assoupie. Il lui caresse le ventre, les seins, le pubis, les bras. Il se retourne et se met à lui sucer les seins goulûment. Il lui absorbe les tétons. Elle ouvre les yeux et sourit en voyant son homme penché sur elle. Son sexe se balance au-dessus d’elle. Elle le saisit, le caresse, le malaxe. Ce phallus dont elle veut se souvenir est là à portée de main. Elle en profite. Il s’approche de son visage et l’embrasse. Elle lui presse le sexe qui se met à gonfler sous sa main. Il gémit dans sa bouche. Elle sourit de le voir si soumis à ses désirs. Elle lui claque les fesses. Il remue. Elle le re-claque et le pousse sur le côté. Elle rigole de le voir perdre le contrôle. Son sexe est tout raide. Elle se jette sur lui. Il la regarde ne comprenant pas où elle veut en venir. Elle lui plaque les bras et l’embrasse. Elle pose sa vulve sur le ventre de son homme. Elle se remue dessus. Il sent son humidité. Elle est excitée. Son sexe grossit. Il devient de plus en plus excité. Il voit de près les seins bien-aimés qui pendent et se balancent devant son nez. Elle frotte plus fort son sexe sur le ventre de son amant. Elle le met sous pression, le fait attendre. Il aimerait la pénétrer, là, tout de suite. Elle l’embrasse à nouveau. Il lui caresse les fesses. Avec son autre main il s’approche des lèvres de la vulve de sa femme. Il lui enfonce des doigts. Elle pousse un petit cri. Il lui prend les hanches et la pousse vers son sexe. Elle résiste. Elle reste à bonne distance du sexe bien-aimé. Sa vulve se colle au pubis de son homme. Elle en absorbe la peau par petites succions. Le pénis de son compagnon est devenu magnifique, énorme. Il veut s’immiscer dans son vagin. Elle laisse échapper de la mouille tant elle est excitée aussi. Une fois encore. Le sperme masculin commence à couler et à sortir de l’urètre. Un petit filet s’écoule sur les fesses de sa femme. Elle le sent et sa mouille s’étale un peu plus sur le corps de son bien-aimé. Il la regarde visiter un monde parallèle. Elle vit intensément ce moment. Il n’en peut plus et la pousse brusquement sur son sexe pour une nouvelle union. Son vagin est tellement ouvert qu’il la pénètre sans peine. C’est l’explosion des sens. Ils sont paralysés de bonheur. Elle se plonge complètement sur ce phallus qui a pris la forme d’un rocher. Il lui occupe tout le sexe. Elle se met à aller et venir de plus en plus vite. Il plonge en extase. Il voit les seins de sa femme s’agiter devant son visage. Il la sent profondément en elle. Elle est tellement ouverte qu’il se sent entouré, rassuré, réconforté, enveloppé par ce corps aimé. Il aimerait y pénétrer complètement et retrouver la sécurité maternelle. Il sent une puissante poussée de chaleur monter. La jouissance monte comme une vague puissante, profonde, violente. Il va jouir. Il entre encore plus profondément dans sa femme et éclate puissamment dans le sexe féminin. Un flot puissant de sperme monte et irrigue le corps de sa femme et part nourrir l’utérus, le ventre et toutes les cellules de son corps. Il la nourrit dans ses moindres parcelles. Elle secoue violemment du vagin et absorbe la moindre goutte de sperme. Elle jouit avec force intensité. Son sexe se resserre autour de celui de son homme. Elle veut retenir ce sexe pour l’éternité. Il le veut aussi. Ils restent là l’un dans l’autre une éternité. Ils repartent visiter les songes. L’univers s’ouvre à eux. Ils visitent les étoiles, les galaxies, ils se perdent à l’infini. L’extase des corps et des esprits, des âmes et des sexes. Leurs cerveaux se fondent, se marient et se répondent. Ils ne font plus qu’un. Leurs cellules se croisent, fusionnent, se parlent et volent à l’unisson. L’infini s’ouvre à eux pour une éternité. Deux nouveaux corps se recréent de la fusion originelle. C’est le grand blanc. Le temps reprend ses droits et les ramène à terre. Ils reprennent leurs esprits et ouvrent les yeux après un long voyage dans l’espace-temps. Ils s’embrassent. L’après-midi touche à sa fin. Son sexe toujours en érection est encore en elle. Le vagin de sa femme l’enserre plus fortement que jamais. Il lui caresse les fesses, les cuisses. Elle se détend. Ils se retournent dans le lit. Ils ne veulent plus se quitter et pourtant ils doivent se lever. Il se dirige vers la salle de bain. Elle le rejoint. Doucement ils se caressent sous le jet de la douche en se frottant réciproquement les corps dans les effluves parfumées d’un savon ambré. Ils se sèchent à tour de rôle.
Ils s’habillent. Il remplit une nouvelle fois les coupes de champagne. Ils s’embrassent. Elle boit quelques gorgées en regardant son compagnon. Elle regarde sa montre. Elle doit partir. Doucement ils se séparent. La porte de la chambre se ferme délicatement. Quel après-midi !